Nous avons voulu, par ce court diaporama, illustrer les propos de M.Laroze et mettre en image les principaux lieux de l'histoire de MARTRIN.
“CLUB PHOTO MARTRIN 1986”
(1)Cette histoire est riche et commence bien avant l'établissement de la commanderie des hospitaliers.
(2)Les premières traces de l'activité des hommes se rencontrent sur les plateaux entourant MARTRIN en particulier vers Juerys et vers Recoules.
(3)(4)Haches polies, pointes de flèches, éclats de silex sont les témoins d'une intense activité entre le IV° et le II° millénaire avant notre ère.
(7)A l'époque romaine, de nombreux sites ont été habités, on y retrouve des traces de construction avec des débris de tuiles
(8)et la vie quotidienne avec de nombreux restes de poterie provenant soit d'un artisanat local soit des fabriques de la Graufesenque.
(9)Sautons rapidement les siècles pour retrouver près de l'emplacement de l'ancien MARTRIN les traces de la Christianisation avec la fontaine sanctuaire de St Clément.
(10)Ce monument assez exceptionnel en Rouergue, a certainement été élevé, au moyen âge, sur l'emplacement d'un lieu de culte païen.
(11)On peut lire sur le socle de la croix « St Clément Pape et Martyr Priez pour nous ». La dévotion a ce saint guérisseur a subsisté jusqu'à ces dernières années.
(12)Quittons maintenant la commune actuelle pour nous diriger a travers les plateaux vers St Laurent. (13)
De cette dépendance de la commanderie de MARTRIN
(14) sont encore visibles les ruines de l'église
(15)et de son clocher (Aujourd'hui restauré)
(16)La croix est remarquable par son inscription en occitan « I BOCEL DE Sant Laurent « . L'original est conservé dans l'église de Plaisance.
Des plateaux de Saint Laurent, on peut apercevoir le village de Martrin.
(18)(19)Faisons un détour par Castor, dominant la vallée du Gos et la petite église de Saint Michel aujourd'hui église paroissiale du Cayla
(20)Dans cette vallée, le Cayla présente encore de nombreux vestiges du passé
(21)(22)(23)(24)Dans le haut du village, une motte féodale atteste la présence d'un château probablement antérieur au 10eme siècle.
(25)Les rues pittoresques
(26)et fleuries
(27)conduisent à une petite église romane dont une partie date du 12eme siècle.
(28)Cette église qui n'est plus depuis longtemps destinée au culte a été récemment restaurée.
(29) Elle présente d'intéressantes sculptures
(30) à la base de son clocher
(31)(32) rénové au 17eme siècle.
(33) De nombreuses vieilles maisons, malheureusement souvent en ruines, montrent de belles portes
(34)(35)(36) de magnifiques fenêtres à meneaux
(37)(38) de vieux pigeonniers.
(39) Le hameau de Farreyrolles (Ancienne possession Templière) occupe un site assez remarquable dominant, en amont du Cayla, la vallée du Gos ici beaucoup plus étroite
. (40)(41) Il possède comme le Cayla, une motte féodale
(42) De l'ensemble ancien, subsiste encore les ruines de l'église Saint Matthieu
(43) Le château, dont la plus grande partie date du 18eme siècle, est en cours de restauration.
(44) Dans la vallée du Gos, entre Farrayrolles et le Cayla, sont encore visibles d'anciennes mines, de cuivre ou de fer, peut-être déjà exploitées à l'époque romaine.
Plus en aval le site de la Tour pourrait correspondre à un ancien château ou à un village de mineurs
(45) Venons en maintenant à MARTRIN, la commanderie et la tour sont les témoins les plus visibles du passé hospitalier du village
.
(46) La tour dont la construction a été demandée, voilà 600 ans en 1392, par les habitants pour servir de refuge a été constamment entretenue comme le prouve son état actuel.
(47) C’est une tour carrée
(48) avec un escalier à vis.
(49) de 3 étages(50) comportant des latrines
(51) et sur les cotés
(52) les armoiries de l’ordre de Malte ou des Commandeurs.
(53) Par l’église reconstruite en 1905, on accède à la chapelle installée à la base de la tour. Elle a été aménagée par le commandeur Penavayre du salès.
(54) Elle est aujourd’hui dédiée à Saint Clément.
(55)(56) Restaurée depuis peu, elle abrite maintenant des chapiteaux romans provenant vraisemblablement de la première église
(57) et surtout le tombeau du commandeur Penavayre du Salès
(58) Malgré les outrages du temps, on peut encore lire en lettres gothiques certaines des inscriptions
(59)(60) en particulier
HIC JACET NOBILIS FRATER
Ci gît le noble frère
(61) PENAVAYRE DE SALICIO
(62) La clé de voûte porte ses armes parlantes: le saule représentant son nom surmonté de la croix des chevaliers de Saint Jean.
Les culots sculptés symbolisent les 4 évangélistes:
(63) L’ange St Mathieu - (64) Le lion St Marc - (65) Le taureau St Luc(66) - l’aigle St Jean(67)(68)
Un escalier de pierre permet de gagner les étages
(69) d’abord une salle voûtée
(70)(71) puis le clocher
(72) et enfin l’étage supérieur
(73) abritant le mécanisme de l’horloge.
(74)(75) Les piliers soutenant la charpente
n’ont pas été modifiés et sont un exemple intéressant d’architecture médiévale
(76)La commanderie, appelée ici le “château” est postérieure à la tour et a été rénovée au 15°siècle
(77)(78) La commanderie
(79) Le porche d’entrée
(80)est dominé par un blason
(81) malheureusement martelé
(82)(83) Dans la cour, sont encore visibles les traces d’un passage couvert longeant toute la façade nord
(84) Ce passage était soutenu par des piliers de pierre dont certains sont encore présents dans le village.
(85)(86)C’est à partir de la place, coeur du village, que nous vous proposons une promenade dans les rues de MARTRIN
(87)(88)Les bâtiments pour la plupart datent du 19° siècle à l’exception de quelques habitations du 16° ou du 18° siècle.
(89)(90)(91) On peut cependant observer de nombreux éléments architecturaux constitués de matériaux de réemploi
(92) linteaux de portes (93) fenêtres.
(94)(95)(96) Rue
(97)(98) anciens piliers du passage couvert de la commanderie
(99)(100) Le lavoir du Théron, autrefois lieu important de la vie villageoise demeure aujourd’hui un lieu agréable bien que plus paisible
(101) Beaucoup de hameaux ou de fermes isolées présentent également d’intéressants témoignages d’architecture rurale.
(102(103) tel le hameau du Saunal aujourd’hui restauré
(104)(105)(106) On ne peut terminer ce tour de la commanderie, sans évoquer les nombreuses croix de pierre (une centaine à MARTRIN) et en tout premier lieu ces bornes ornées d’une croix de Malte qui limitait l’ancien territoire des hospitaliers
(107) Plus récentes et plus nombreuses sont les croix discoïdales (108) comportant parfois des niches.
(109) Disséminées à tous les croisements de chemin et dans toutes les fermes
(110)(111)(112)comme beaucoup de villages du Sud Aveyron, MARTRIN possède son “chemin des vignes” et si souvent les vignes sont abandonnées, certaines donnent encore du vin, mais dans tous les cas les cabanes construites dans chacune d’elles, peuvent toujours être admirées
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